Tout savoir sur la pompe à chaleur (PAC) air eau

Puisant son énergie dans l’air, la pompe à chaleur (PAC) air/eau est une solution écologique pour se chauffer. Permettant de réaliser jusqu’à 1 000 € d’économie chaque année, son coût d’achat, amorti par de nombreuses aides, est rentabilisé en à peine quelques années.
Quand l’on sait qu’un foyer français dépense en moyenne près de 1 700€ chaque année pour se chauffer, les solutions pour réduire cette enveloppe deviennent attrayantes. L’une des solutions, c’est de changer son mode de chauffage, une opération qui, sur le long terme, devient très rentable. Surtout quand l’on opte pour une pompe à chaleur, qui est capable de restituer en chauffage plusieurs fois l’énergie qu’elle consomme.
Zoom sur l’un des modèles de chauffage les plus populaires : la pompe à chaleur air/eau.

Comment fonctionne une pompe à chaleur (PAC) air/eau ?

Une unité extérieure capte les calories que l’air contient naturellement. Un fluide frigorigène récupère ces calories puis, les restitue sous forme de chaleur à l’eau qui sillonne le circuit de chauffage. Une fois passée par les émetteurs tels que les radiateurs ou les planchers chauffants, l’eau, retourne à la pompe avant de réitérer le cycle.

Une pompe à chaleur (PAC) air/eau peut aussi produire de l’ECS (eau chaude sanitaire) si elle est couplée à un système adapté. Quand le fluide frigorigène transmet sa chaleur à l’eau du circuit de chauffage, il la diffuse aussi dans l’eau stockée dans le ballon d’eau chaude connecté à la PAC. Ce double rôle, s’il est plus onéreux, permet de simplifier le système de production de chaleur en centralisant sa source.

Quel entretien demande-t-elle ?


Une PAC air/eau qui fonctionne avec plus de 2 kg de fluide frigorigène doit obligatoirement être observée annuellement par un technicien agrée. Il doit d’ailleurs se charger, une fois tous les 5 ans, de remplacer ce fluide, afin que les performances de la pompe n’en pâtissent pas.

Pour vous faciliter les choses, vous avez la possibilité de souscrire à un contrat de maintenance auprès d’un chauffagiste comme O’Chauffage. Ce contrat prend en charge les visites annuelles tout comme les dépannages supplémentaires qui peuvent être nécessaires. Comptez entre 100 et 300 € par an pour ces contrats. Découvrez les contrats de maintenance proposés par O’Chauffage en région lyonnaise.

Cependant, vous devrez aussi vérifier régulièrement que rien n’encombre l’unité extérieure de votre pompe. Si des branches, des feuilles mortes ou tout autre détritus venait à s’y engouffrer, votre PAC serait sujette à des défaillances au bout d’un certain temps. Un dépoussiérage périodique est également bienvenu.

Quels sont les avantages à choisir une PAC air/eau ?

  • Son rendement est plus qu’intéressant : en moyenne, le coefficient de performance (COP) d’une pompe à chaleur est aux alentours de 3. Ce qui signifie que pour 1 kWh d’électricité consommée, elle restitue 3 kWh d’énergie de chauffage. En d’autres termes, elle génère trois fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Bien évidemment, plus ce COP est haut, plus l’appareil est performant, et plus les économies sont importantes.

  • Vous pourrez faire jusqu’à 1 000 € d’économies par an sur vos factures par rapport à des systèmes de chauffage plus traditionnels. Ainsi, vos travaux peuvent être rentabilisés en seulement 3 ans lorsque vous bénéficiez d’aides pour son acquisition.

  • Sa durée de vie étant approximativement de 17 ans, cet investissement sera plus que bénéfique sur le long terme.

  • Si vous revendez votre logement après l’avoir équipé d’une PAC, celui-ci gagnera en valeur.

  • C’est un appareil se basant sur une énergie écologique et renouvelable : les calories naturelles de l’air apportées par le soleil. Adopter une PAC, c’est adopter une posture écoresponsable qui vous fera en plus réaliser d’importantes économies financières.

Quels sont ses inconvénients ?

Malheureusement, aucun système de chauffage n’est parfait, et la pompe à chaleur air/eau ne fait pas exception à la règle.

Son défaut majeur provient de sa dépendance à l’air extérieur : si les températures deviennent trop froides, la PAC devient beaucoup moins performante, voire n’est plus effective. Ainsi, pour les appareils milieu de gamme, il faudra allumer un chauffage d’appoint à partir du moment où le seuil de – 5 °C est atteint. Les modèles les plus puissants resteront tout de même autonomes jusqu’à – 25 °C.

Si votre logement est déjà équipé d’émetteurs de chauffage électriques, il faudra remplacer tout le circuit pour une installation fonctionnant à l’eau, ce qui peut représenter un coût supplémentaire de poids. En revanche, si ce n’est pas le cas, alors vous n’aurez qu’à vous raccorder sur l’existant sans débourser quoi que ce soit en plus.

Enfin, il faut garder à l’esprit que l’unité extérieure est relativement bruyante. Il est donc nécessaire de réfléchir à son emplacement, afin de ne pas déranger le voisinage : la législation est à consulter. Par la même occasion, il sera judicieux de la placer là où elle dérangera le moins votre vie quotidienne.

Quels éléments prendre en compte pour l’installation d’une PAC air eau ?

  • Vous devrez considérer la surface de votre logement et le nombre de pièces, ainsi que le climat de la région où se situe votre résidence. Comme expliqué, si les températures extérieures sont trop rudes, il faudra vous équiper d’un chauffage d’appoint supplémentaire ou alors choisir un appareil particulièrement performant.
  • Vous devrez connaître votre circuit de chauffage. Si ses radiateurs sont classiques, ils fonctionnent probablement à haute température : vous aurez à choisir une PAC à haute température. À l’inverse, s’ils sont à basse température, le modèle devra aussi l’être.
    Dans le cas d’une construction nouvelle, préférez cette dernière option : l’écart entre la température extérieure et celle de l’eau chauffée (entre 35 et 45 °C) étant plus faible qu’à haute température, le rendement est supérieur. Une pompe à basse température est également particulièrement adaptée pour les planchers chauffants, et ceux-ci idéaux pour le confort intérieur.

  • Vous devrez considérer la configuration de l’appareil : sera-t-il monobloc ou bi-bloc ?
    Dans la première situation, il ne sera composé que d’une seule unité, à l’extérieur, ce qui réduit le coût des travaux d’installation, mais diminue également ses performances. Pour une pompe bi-bloc, c’est l’inverse : une unité intérieure est reliée à une extérieure, ce qui améliore le rendement mais représente un investissement un peu plus lourd.

Une pompe à chaleur (PAC) air eau en appartement, est-ce possible ?

La réponse est oui. Mais certaines conditions doivent être respectées :

  • Une pompe à chaleur contient obligatoirement une unité extérieure : celle-ci doit donc être installée sur le balcon ou fixée au mur ou sur le toit. Dans tous les cas, l’aspect extérieur de l’immeuble s’en trouve modifié, c’est pourquoi il est obligatoire de demander l’autorisation à la mairie, qui s’assurera que les règles d’urbanisme locales ne sont pas enfreintes. Il s’agira également de prendre contact avec le syndic ou la copropriété de l’immeuble.
    Si le logement se situe en zone protégée, il faudra faire appel à un architecte des Bâtiments de France. Il est aussi impératif de déposer une déclaration préalable de travaux, toujours à la mairie.

  • L’unité extérieure étant une source de bruit, elle doit donc être installée de manière à déranger le moins possible le voisinage. Celui-ci doit d’ailleurs donner son accord au propriétaire de l’appartement pour que la pompe soit installée. Les locataires, eux, doivent consulter le propriétaire de leur immeuble.

Combien coûte-t-elle ? Quelles aides sont disponibles pour son acquisition ?

Il faudra compter entre 8 000 € et 16 000 € pour posséder une pompe à chaleur air/eau, installation et main-d’œuvre comprise. Si vous choisissez la production d’eau chaude sanitaire avec, alors prévoyez entre 10 000 € et 18 000 €. Bien évidemment, le prix de l’appareil varie énormément en fonction de sa puissance, son rendement, sa marque, sa configuration, la difficulté des travaux … À ces tarifs, il ne faudra pas oublier d’ajouter celui de l’entretien annuel, représentant quelques centaines d’euros supplémentaires.

Mais comme c’est un investissement très lourd pour bon nombre de foyers, plusieurs aides ont été mises en place pour les amortir, chacune répondant à des situations différentes. Ainsi, si vous êtes intéressé par l’acquisition d’une pompe à chaleur air/eau, renseignez-vous sur votre éligibilité aux aides suivantes :

  • MaPrimeRénov’

  • Prime énergie

  • Éco-prêt à taux zéro

  • TVA 5.5 %

  • Plus d’éventuelles subventions fournies par les collectivités territoriales

Vous avez des questions supplémentaires sur les appareils de chauffage ou de production d’eau chaude ?
Contactez les équipes de chauffagistes de O’Chauffage, elles sauront vous aider et vous conseiller au mieux pour votre projet énergétique.

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